A la frontière bolivienne.
31 juillet 2021
Un univers salé.
12 août 2021
A la frontière bolivienne.
31 juillet 2021
Un univers salé.
12 août 2021

Au poste frontière d’Ollagüe, entre Chili et Bolivie, je dois montrer « patte blanche ». Photocopie de ma carte de vaccination, attestation d’assurance, et test antigénique réalisé à quelques pas du poste frontière.

C’est donc avec une excitation à peine contenue que je pénètre enfin en Bolivie. Au poste de douane, un camionneur me déconseille fortement l’itinéraire que j’envisage car avec les nombreux poids-lourds que je vais y croiser, je ne vais cesser d’avaler de la poussière, me dit-il. Il est vrai qu’en suivant ses conseils, je ne vais croiser que trois véhicules en trois jours.

J’ai hâte d’arriver à Uyuni afin d’y trouver un peu de vie. Si les paysages s’avèrent toujours étonnants, l’absence de présence humaine commence à me peser. Sur cet altiplano dépeuplé, je passe néanmoins un moment avec une vieille femme qui garde ses lamas en compagnie de deux chiens qui restent à ses pieds. Elle ne cesse de me causer dans un langage dont je ne comprends pas le moindre mot, probablement en Aymara. Je devine qu’un lama l’irrite un peu en ne cessant de s’écarter du reste du troupeau. J’effectue quelques pas à ses côtés avant de retourner à mon vélo qui m’attend patiemment.

En m’approchant d’Uyuni, j’appuie énergiquement sur les pédales car au loin, de gros nuages obscurs semblent vouloir me rattraper. Le vent froid s’intensifie et une petite tempête de sable se lève.

A mon arrivée je passe devant une gargote où l’on fait griller de la viande. L’odeur qui envahit mes narines m’est irrésistible, au point que peu de temps après m’être dépoussiéré sous une douche chaude, je file déguster un succulent morceau de lama.

Autour d’Uyuni, volent de part et d’autre, des milliers de sacs plastiques, fléau de notre société de surconsommation. Je retrouve le fameux cimetière de trains où je passe un bon moment à photographier ces « tas de ferrailles » au riche passé.

Je n’irais rouler sur le salar qu’à mon départ d’Uyuni. Pour l’heure je savoure mes retrouvailles, dix-neuf ans après mon précédent passage, avec cette bourgade où étonnamment, je ne croise aujourd’hui aucun touriste.

A présent, quelques jours de repos vont m’être bénéfiques car j’ai le sentiment de ne plus parvenir à me réchauffer.

Au poste frontière d’Ollagüe, entre Chili et Bolivie, je dois montrer « patte blanche ». Photocopie de ma carte de vaccination, attestation d’assurance, et test antigénique réalisé à quelques pas du poste frontière.

C’est donc avec une excitation à peine contenue que je pénètre enfin en Bolivie. Au poste de douane, un camionneur me déconseille fortement l’itinéraire que j’envisage car avec les nombreux poids-lourds que je vais y croiser, je ne vais cesser d’avaler de la poussière, me dit-il. Il est vrai qu’en suivant ses conseils, je ne vais croiser que trois véhicules en trois jours.

J’ai hâte d’arriver à Uyuni afin d’y trouver un peu de vie. Si les paysages s’avèrent toujours étonnants, l’absence de présence humaine commence à me peser. Sur cet altiplano dépeuplé, je passe néanmoins un moment avec une vieille femme qui garde ses lamas en compagnie de deux chiens qui restent à ses pieds. Elle ne cesse de me causer dans un langage dont je ne comprends pas le moindre mot, probablement en Aymara. Je devine qu’un lama l’irrite un peu en ne cessant de s’écarter du reste du troupeau. J’effectue quelques pas à ses côtés avant de retourner à mon vélo qui m’attend patiemment.

En m’approchant d’Uyuni, j’appuie énergiquement sur les pédales car au loin, de gros nuages obscurs semblent vouloir me rattraper. Le vent froid s’intensifie et une petite tempête de sable se lève.

A mon arrivée je passe devant une gargote où l’on fait griller de la viande. L’odeur qui envahit mes narines m’est irrésistible, au point que peu de temps après m’être dépoussiéré sous une douche chaude, je file déguster un succulent morceau de lama.

Autour d’Uyuni, volent de part et d’autre, des milliers de sacs plastiques, fléau de notre société de surconsommation. Je retrouve le fameux cimetière de trains où je passe un bon moment à photographier ces « tas de ferrailles » au riche passé.

Je n’irais rouler sur le salar qu’à mon départ d’Uyuni. Pour l’heure je savoure mes retrouvailles, dix-neuf ans après mon précédent passage, avec cette bourgade où étonnamment, je ne croise aujourd’hui aucun touriste.

A présent, quelques jours de repos vont m’être bénéfiques car j’ai le sentiment de ne plus parvenir à me réchauffer.

Quel bonheur toutefois d’avoir enfin pu franchir une frontière terrestre !

Quel bonheur toutefois d’avoir enfin pu franchir une frontière terrestre !