L’ineffable félicité.
22 janvier 2022
Des paysages enluminés.
3 février 2022
L’ineffable félicité.
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Des paysages enluminés.
3 février 2022

Je quitte Salta au lendemain de furieux orages qui rafraichissent agréablement l’atmosphère mais ne perturbent nullement les discussions partagées avec Gilles et ses amies. Des anecdotes de nos voyages réciproques égayent ces dernières soirées pluvieuses.

A peine parti, je fais déjà une halte culinaire à Vaqueros où Lise et Michel me reçoivent chaleureusement dans un cadre enchanteur agrémenté d’une table sur laquelle trône un foie gras gersois. Ces délicieux moments me ravigotent pour la suite du parcours…je vais en avoir besoin.

Les rivières charrient une eau boueuse qu’aucun obstacle ne semble pouvoir stopper. On signale d’ailleurs plusieurs routes coupées sur les hauteurs en raison de la montée des eaux ou d’éboulements dus aux dernières pluies. Dans les semaines à venir, mon parcours en sera probablement affecté.

Pour l’instant, je gagne un peu d’altitude dans un décor qui ne cesse d’évoluer. Délicieusement boisé, sur la route de la corniche menant à San Salvador de Jujuy, le paysage fait peu à peu place a des pacages d’altitude puis à des roches aux couleurs très variées.

Puis j’atteins Purmamarca et sa colline aux sept couleurs. Le village est pris d’assaut par les vacanciers, essentiellement argentins. Où que se porte le regard, il est difficile d’échapper à la véritable palette colorée qui semble choyer la bourgade.

Alors que je viens de me coucher sous la tente, une secousse se fait sentir, aucun doute, la terre vient de trembler, chose relativement fréquente dans la zone mais qui surprend toujours, surtout lorsqu’on est allongé sur le sol.