Une famille en or.
3 avril 2022
Retrouvailles avec la Patagonie.
16 avril 2022
Une famille en or.
3 avril 2022
Retrouvailles avec la Patagonie.
16 avril 2022

Si je préfère les cartes routières aux GPS, c’est avant tout pour l’agréable sentiment, qu’au-delà de leurs précieuses informations, celles-ci me parlent et me racontent des histoires. Il arrive fréquemment qu’au moment d’étaler ma carte sur une table, je vois une personne s’approcher et me distiller quelques renseignements très appréciables sur la beauté de tel ou tel endroit en me le situant sur cette carte.

On me conseille parfois un détour qui s’avère enchanteur. Ainsi, à Villa Mercedes, Alicia et Juan m’ont suggéré de passer par le cañon del Atuel.

Une vingtaine de kilomètres au sud de San Rafael, je commence à longer le rio Atuel et son cours torrentueux.  En période estivale on y pratique nombre d’activités nautiques. Mais en ce moment, il n’y a pas grand monde et je suis totalement réceptif aux murmures du Rio et les splendeurs disséminées tout au long de son parcours.

Je ne cesse de m’arrêter, soit pour une photo, soit juste pour contempler son éclat au cœur d’un admirable écrin. L’Argentine recèle vraiment d’une grande variété de merveilles naturelles.

Après être passé par le village d’El Nihuil, je m’attarde aux « salinas El Diamante », petite étendue salée où l’exploitation du sel est toujours active. On y trouve un petit musée retraçant l’histoire de ces salines qui appartenaient aux indiens Pehuenches jusqu’à ce qu’un prêtre, « Manuel Marco », leur achetât en 1886 contre quelques charrettes d’alcool… Dès lors, ceux-ci furent privés du sel qui constituait leur essentielle marchandise de troc.

Pour arriver à Malargüe où je suis aujourd’hui, je me suis approché des silhouettes andines qui semblaient m’inviter en m’offrant de-ci de-là de sublimes couleurs automnales.