Prédominance du vert.
7 mai 2024L’odeur du foin coupé.
25 mai 2024Attendre du matériel en provenance de l’étranger est toujours un peu compliqué. La durée est incertaine alors que l’envie de bouger, elle, est bien présente et même pressante. Je consulte la carte à multiples reprises, envisageant à chaque coup d’œil un parcours différent. Qu’en sera-t-il ? Je n’en sais pas beaucoup plus aujourd’hui et mieux vaut ainsi d’ailleurs afin de conserver le piquant du voyage.
Lorsque je reçois ma roue, tout s’emballe ! Je sens en moi cette volonté de bourlinguer qui ne cesse de me titiller. Quelques réglages sur mon vélo, un peu d’ordre dans mes bagages puis vient le moment de me séparer de mes hôtes du « Bled Hostel » dont je n’oublierai jamais la gentillesse.
Un timide soleil accompagne ma reprise. Celui-ci s’avère trop hésitant face à des nuages obscurs bien plus hardis et audacieux. Ils vont peu à peu s’imposer et assombrir le décor, me laissant toutefois le temps de longer le lac Bohinj puis d’effectuer une ascension en direction de Ljubljana. En soirée, je trouve finalement refuge aux abords d’un terrain de sport du hameau de Draga. J’y monte ma tente sous un abri opportun. Un peu plus tard, deux hommes m’ouvrent même les toilettes du stade.
Puis les averses se succèdent et bercent ma nuit de reprise. Ce soir, je dors comme un bébé.
Le lendemain, je rallie le centre de Ljubljana, capitale slovène qui exhale sa douceur de vivre. Aux abords d’un petit marché, je bois un café serré au son d’une riche palette linguistique. La Slovénie est indéniablement devenue une destination touristique très prisée.
Bien qu’agréable, je dois néanmoins reconnaître qu’il me manque un brin d’aventure un soupçon d’incertitude et une dose de dépaysement.
Nul doute que tout cela approche à grand tours de roues.