Adios Buenos-Aires.
12 juillet 2022
En roue libre.
26 juillet 2022
Adios Buenos-Aires.
12 juillet 2022
En roue libre.
26 juillet 2022

A peine deux jours après avoir quitté Buenos-Aires, je ressens soudain une douleur violente dans le bas de mon dos, telle un coup de couteau. Loin de s’apaiser, la douleur lancinante semble à contrario vouloir s’installer durablement.

Enfourcher mon vélo devient dès lors éprouvant. Je me détourne vers la bourgade de Zarate où je m’octroie une petite chambre afin de m’allonger, espérant que la douleur s’estompe pendant la nuit.

Au petit matin, aucune amélioration ! Je m’extirpe du lit avec difficulté. Mes pensées me ramènent alors, quelques années plus tôt, dans le sud du Mozambique où j’avais été immobilisé quelques jours pour la même raison.

A défaut de pouvoir me faire manipuler, j’achète en pharmacie des comprimés anti-inflammatoires, qui paraissent agir rapidement. Mon organisme n’étant pas habitué aux prises médicamenteuses, celui-ci se montre très réactif au moindre comprimé.

Après trois jours de repos, je reprends donc mon vélo, sans toutefois trop forcer sur les pédales. J’espère surtout ne pas connaître de rechute car une petite gêne subsiste toujours.

Le rio Parana n’est jamais très éloigné de mon parcours. Quelques bateaux de marchandises transitent sur cette importante voie fluviale. Dans les villages traversés, des épaves rouillées gisent sur la rive. Je suis parfois obligé de retourner sur la route principale en raison d’un pont délabré. La circulation y est dense et le temps gris m’accompagne jusqu’à Rosario, ville natale d’Ernesto Che Guevara (14 juin 1928).  

De l’autre côté du Rio Parana, la province d’Entre Rios m’attend. Ce sera la dernière du pays, avant de franchir une nouvelle frontière.