Je poursuis mon séjour dans la capitale argentine en déambulant du côté de San Telmo, quartier qui nous donne parfois l’impression d’être dans un vieux village. Les petits commerces à taille humaine apaisent le promeneur que je suis.

Un peu plus loin, je retrouve les façades colorées des maisons de tôles du célèbre quartier populaire de La Boca. Ici se trouvait le premier port de la ville, essentiellement peuplé de migrants européens, majoritairement italiens. Son club de foot, Boca Juniors, est mondialement connu, tout comme son stade : la Bonbonera, où évolua pendant plusieurs années le « Dieu » du football argentin, l’incontournable Diego Maradona.

En rentrant vers Palermo, je passe à Puerto Madero où les anciens docks en briques rouges ont été complètement transformés, pour devenir aujourd’hui le symbole de la modernité argentine et surtout le trait d’union entre deux époques.

La veille de mon départ, répondant à l’invitation de Marcos et sa famille, j’effectue un aller-retour à La Plata. Autour d’un asado plus que généreux, nous devisons et je ne vois pas les heures défiler.

A mon retour, Maria-Angela, Oscar et Lucia ont invité un couple d’amis et me revoilà attablé, ne pouvant résister aux délices culinaires qui me sont présentés.

Le lendemain matin, c’est avec un petit pincement au cœur que je quitte cette famille bienveillante, grâce à laquelle, l’espace d’une semaine, j’avais le sentiment d’être chez moi.

Je remonte à présent le rio Parana, en direction de Rosario, en espérant que le vent me guide vers d’autres belles rencontres…