Après avoir bénéficié de quelques rayons de soleil bienvenus, je suis soudainement plongé sous une pluie dense pendant près d’une semaine. Dès les premiers tours de roues me voilà quotidiennement rincé pendant plusieurs heures. Du coup, mon appareil photo ne sort quasiment plus de sa protection.

Mes vêtements ne sèchent plus. Ceux-ci sont même, depuis quelques temps, privés de lessive. La situation devient inquiétante ou plutôt, odorante, trop odorante. Il y a quelques jours, j’ai tout de même pu profiter de la présence d’une laverie à quelques pas d’une station-service. J’ai donc pu rendre un aspect plus acceptable à mon enveloppe vestimentaire.

Entre quelques averses, alors que je tente de sécher, je fais connaissance de Carlos qui voyage pendant ses congés en monocycle électrique. Je n’avais encore jamais croisé de voyageur de ce type. Certes son parcours ne dure que quelques semaines mais j’avoue que je suis impressionné par sa vitesse. Il atteint régulièrement les 50 km/h. Un simple sac à dos lui suffit et le soir il dégote toujours un petit hôtel.

Mais aujourd’hui le Brésil vit un moment important : les élections présidentielles. Plusieurs candidats sont en lice mais le duel attendu oppose Bolsonaro, le président actuel à Lula l’ancien président. Les sondages donnent Lula vainqueur…réponse dans quelques heures.