En retrouvant l’Argentine, je ressens une joie intense tant ce pays est riche en beauté naturelles et dont la réputation d’hospitalité de sa population n’est nullement usurpée.

Me voici donc pour plusieurs mois dans un nouveau pays !

Dans la ville frontière de Posadas, j’apprécie l’atmosphère des cafés argentins où les gens viennent boire un café au lait, une bière, manger un encas. Le service est de qualité malgré la crise économique dans laquelle le pays est plongé.

Devant la banque nationale, une longue file de gens patientent pour retirer leur argent. L’inflation galopante que connait l’Argentine désespère la population, dont d’après un article de journal, 43% vivrait sous le seuil de pauvreté. Je suis pourtant surpris de voir autant de clients dans les bars. L’atmosphère y est conviviale, et les argentins s’avèrent vraiment d’une grande gentillesse…mais cela, je le savais déjà !

Avant de m’élancer vers le nord-ouest du pays, j’opte dans un premier temps pour une montée vers les fameuses chutes d’Iguaçu.

Comme je l’ai fait précédemment du côté paraguayen, je visite quelques ruines de missions jésuites. Celles, remarquables de San Ignacio mini et celles de Santa Ana qui m’enchantent de par la présence d’une végétation plus fournie qui accentue le sentiment de feuilleter un livre d’histoire longtemps refermé.

Cette montée est plombée par un soleil sans pitié. Suite à une sortie de route urgente en raison de l’inquiétante proximité d’un poids-lourd, mon pneu flirte avec un tesson de bouteille. La réparation de la crevaison qui suit s’avère une épreuve pour mes mains tant le pneu et la jante sont brûlants.

Me voici aujourd’hui à Puerto Iguazu où à la confluence du rio Iguaçu et du rio Paraná se situe le tripoint marquant la rencontre entre les frontières du Paraguay, du Brésil et de l’Argentine. D’ici je vois donc trois pays en un coup d’œil.

Mais je suis surtout là, pour les chutes d’Iguaçu que par le passé j’ai visité à deux reprises du côté brésilien. Si la première partie me parait ici moins impressionnante, je termine en apothéose, au pied de la fameuse « Garganta del Diablo » (gorge du diable). En déambulant sur les sentiers j’ai le sentiment d’être porté dans un univers de beauté d’harmonie et de paix. J’adore ressentir de telles émotions qui me portent ensuite pendant plusieurs jours vers d’autres qui à leur tour, ajouteront leur pierre à ma longue quête de félicité.

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