En pleine étuve Bolivienne.
20 septembre 2021
Au cœur de la fournaise.
5 octobre 2021
En pleine étuve Bolivienne.
20 septembre 2021
Au cœur de la fournaise.
5 octobre 2021

Je viens de passer une semaine à Santa Cruz où j’ai tenté de glaner quelques informations sur la situation frontalière des pays limitrophes. Le Paraguay semble ouvert et à partir du 1er Novembre, l’Argentine devrait également ouvrir ses frontières terrestres aux personnes vaccinées. Mon horizon cyclonomade parait donc s’éclaircir, tout du moins pour les mois à venir. Aux bureaux de l’immigration bolivienne, j’ai pu prolonger mon séjour, de 30 jours supplémentaires, ce qui me laisse amplement le temps de me diriger vers la prochaine frontière.

En début d’après-midi, la ville la plus peuplée de Bolivie n’incite nullement à la balade tant on y est accablé par un soleil de plomb. La magnifique place centrale, superbement ombragée, est dominée par la cathédrale en brique, devant laquelle s’est installé un campement de paysans, qui luttent pour l’obtention de terres. Cette place constitue un point de convergence pour les différentes manifestations. Un jour, ce sont des petits commerçants qui expriment leur mécontentement. Beaucoup ont été envoyés dans des marchés satellites plus ou moins éloignés, alors que d’autres personnes ont pris leur place dans les rues du centre.

A l’Alliance française, la maman de la directrice, qui rentre prochainement dans le Lot, va ramener dans ses bagages mon dernier carnet de route, évitant ainsi les risques de perte dans un envoi postal parfois très incertain.

Dans quelques heures, les roues de mon vélo vont donc reprendre leur incessante rotation vers une liberté extrêmement précieuse.