En roue libre.
26 juillet 2022
La quiétude uruguayenne.
7 août 2022
En roue libre.
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La quiétude uruguayenne.
7 août 2022

Je me dirige vers la frontière, traversant une zone à la douce ondulation des paysages. Des silos à grains et d’imposants élevages de volailles viennent distraire mon regard.

En chemin, je passe à Basavilbaso, petite ville fondée autour d’une gare. Le premier train passa ici le 30 juin 1887, date retenue comme étant le jour d’origine de la ville. Au fil du temps, la gare et ses ateliers devinrent un important « nœud ferroviaire » et de nombreux colons vinrent s’y installer.

Aujourd’hui encore, on ne peut échapper à ce riche passé ferroviaire dont témoignent les vieux bâtiments et les nombreux wagons abandonnés.

Plus loin, sur le bord du rio Uruguay, j’atteins la ville de Concepcion del Uruguay. J’y reste deux jours afin de recevoir ma quatrième dose de vaccin contre le covid mais également pour régulariser ma situation auprès des services d’immigration. Je suis en effet illégal dans le pays depuis près de deux mois.

Après m’être acquitté d’une taxe d’environ 45 euros, me voilà dans l’obligation de sortir du pays au cours des dix prochains jours. Je me dirige pour cela vers Colon, dernière ville de ma route argentine.

Colon, me dévoile son charme et m’incite à flâner encore un peu dans ce magnifique pays dont la gentillesse des habitants m’a une nouvelle fois enchanté. Converser avec les argentins est la chose la plus facile et naturelle qui soit.

Au moment de quitter l’Argentine, j’espère vraiment qu’au cours des prochaines années, l’occasion me sera à nouveau donnée de sillonner ces terres aux innombrables splendeurs naturelles et à l’exceptionnelle chaleur des relations humaines.

Mais à présent, un nouveau chapitre débute ; il a pour nom : Uruguay.