Un condensé de désert.
10 septembre 2020
Le Trampoline de la mort.
23 septembre 2020
Un condensé de désert.
10 septembre 2020
Le Trampoline de la mort.
23 septembre 2020

Après avoir quitté le désert de la Tatacoa, je remonte le cours du Rio Magdalena, sur lequel se logent plusieurs réservoirs hydroélectriques.

Au moment où je m’apprête à contourner celui de Betania, plusieurs personnes me mettent en garde sur des attaques à mains armées qui ont lieu depuis quelques jours sur le chemin que je souhaite emprunter. Quatre personnes ont été violemment délestées de leur argent et de leur moto. Au terme d’une brève réflexion aux arômes de café, je m’élance tout de même sur cette route, en espérant que la clarté du jour dissuade tout individu mal intentionné. Finalement, le paysage me ravi et par chance, les bandits en question ne devaient certainement pas être adeptes du vélo.

Je retrouve ensuite un parcours boisé et accidenté, souvent rendu difficile par une succession de violentes averses. C’est d’ailleurs pour moi l’occasion de rencontrer sous un abri, José Luis, premier cyclotouriste croisé depuis le confinement. Parti de Bogota, où il vit, José Luis se dirige vers San Augustin. Nous partageons quelques kilomètres avant que nos routes se séparent.

Je me trouve aujourd’hui à Mocoa où je m’apprête à effectuer une ascension dont rien que le nom, « El Trampolin de la muerte », laisse présager quelques « bons » moments de galère.